29 février 2008

Paris Survival Kit 2008

















Un paquet de cigarettes Nat Sherman
Un petit Carnet radioactif
Un agenda Google- impression planning
Une carte de "parcours la nuit"
Un passe "navigo découverte" (anonyme)
Un plan de Paris
Une flask (pleine)
Des Tic Tac
Des cartes de visite
Un exemplaire de "Planning" de Pierre Escot ( roman)



28 février 2008

Fashion Week : No Comment...



La salle d'armes



Il s'agit de l'une des dernières salles d'armes privée de Paris. C'est aussi la plus ancienne (1886) qui subsiste. Maître Pinel de la Taule enseigne une escrime classique et subtile, vraisemblablement très efficace en duel… Jadis, c’est-à-dire avant la première guerre mondiale, de nombreux journalistes (profession dangereuse) y pratiquaient l'escrime de terrain… Aujourd'hui, dans l'ambiance feutrée et les gravures anciennes, cette salle d'armes est un îlot de résistance face à l'escrime pavlovienne des gymnases et des jeux Olympiques.

26 février 2008

La mort de la culture française...






















La culture de la France est morte annonçait dernièrement Time magazine dans un article de Donald Morrison. Reconnaissons nous aussi que cette culture française que pleure le journaliste est un cadavre. Oui, il faut nous en réjouir… Car ce que regrette Donald Morrison, c'est cette France de carte postale ou La Môme Piaf, Yves Montant, le mime Marceau et les impressionnistes se donnent la main pour un petit train de la honte. Mais le cadavre bouge encore comme le prouve cet Oscar mussolinien déscerné à Marion Cotillard
pour son interprétation de Piaf. Combien de Piaf faudra-t-il ressusciter sans cesse pour plaire aux Américains ? Plaire au goût des Mondiaux, quitte à sortir le Maréchal Pétain de son wagon pour mieux vendre le Made in France à Wall Street ! Les Allemands pourront toujours vendre leur Hitler, et les Espagnols des Dali en stuc ! C'est vrai, on n'aime pas voir les Indiens d'Amazonie en costumes cravates, et les Gringos détestent ces Français qui ne ressemblent plus à Maurice Chevalier… Le Français pue et se parfume trop, il est querelleur et malpoli, bois du vin rouge, se balade en Marcel, en béret, en canotier et écoute Edith Piaf en boucle sur son gramophone. Il est aussi très fort en mime, et à des pratiques sexuelles extraordinaires, mais est incapable de parler l'anglais. Dans les guides touristiques anglo-saxons, il n'est pas rare de lire que la France serait un Paradis sans les Français… Charmant. On dirait que le Français et sa culture sont l'équivalent Occidental des Grand Gorilles de l'Ouganda. French in the Mist. Et ça marche en plus, car si le clonage est interdit en France, ce n’est pas pour les Piou-Piaf que l'on produit à la chaîne. Cette culture, il est temps de l'achever d'un bon coup de pieu comme un vampire des Carpates, à défaut de coups de pieds aux culs. Ça ne va pas plaire à Morrison qu'on lui enlève cette culture qu'il vénère comme sa première érection. Mais bon, trêve de plaisanteries avec ces vieux Job qui chantent comme des coucous. Les choses sérieuses sont devant nous, et cette nouvelle culture qui déplait au monsieur, elle nous dégoûte bien davantage : Cette culture de la chanson française des Delerm et consort, des 700 romans français, sans compter les immondes gauloiseries de Vercingétorix à Astérix le Glaude, les dimanches après midi populo-cultureux, les artistes post, les néos situationnistes, les psychanalystes lambertistes, les philosophes people et autres grands compositeurs comme Henri Salvadore… À la trappe ! Comme disait le Père Ubu… Inutile de dire que la prochaine révolution culturelle s'annonce profondément gore… On pourra s'essuyer le derrière avec des oisillons vivants… De toute façon cette pratique est décrite chez Rabelais… C'est ça la culture, rien d'autre !

« Il n’y a tel torchecul que d’un oisillon (Piaf) bien duveté »


16 février 2008

Don Quichotte : le film -Palme d'Or nanochévik


Poudre aux yeux
par lesenfantsdedonquichotte

Ceci est une guerre, une bataille à un contre des millions. Le canal Saint Martin n'est pas un campement, c'est un camp retranché. Cette histoire est celle d'une lutte sans merci contre des pouvoirs immenses qui s'acharnent chaque jour sur les Don Quichotte. Dans les tranchées du désespoir, la flamme de l'optimisme et de la volonté brûle de mille feux.

Pour mieux comprendre les Don Quichotte ( et l'alignement "Romain" des tentes rouges...):

Frédéric Taddéi :Vous laissez entendre Alain Badiou qu’à cette violence que subissent les opprimés ils vont répondre par une violence encore plus grande

Alain Badiou : Ecoutez, ce n’est pas exactement ce que je dis mais je crois que d’une façon générale les opprimés n’ont qu’une seule arme , c’est leur discipline. Ils n’ont rien, ils n’ont pas d’argent, ils n’ont pas d’armes, ils n’ont pas de pouvoir. La seule force qu’ils puissent avoir c’est celle de leur organisation et de leur discipline. Ce n’est donc pas tant à la violence que j’appelle qu’à l’organisation, à la cohésion et à l’unité.





05 février 2008

Technikart lance la 3e édition d'Opération Manuscrits












Après lecture des fictions
, romans et recueils de nouvelles, envoyés par les lecteurs de Technikart, le grand gagnant aura l’opportunité de rencontrer la rédaction de Technikart et être lu lors du salon du livre sur le stand de Technikart, au mois de mars.

Mais aussi, pourquoi pas être publié tels que certains lauréats du concours 2006, qui a vu naître notamment La ville sans regard de Mathieu Bernardi, publié au printemps 2008 aux EDITIONS JC LATTES ou encore Le Cadeau de Karine Granier-Deferre publié en novembre 2007 aux EDITIONS PASCUITO.

Cette année, le jury sera présidé par Eric NAULLEAU (éditeur, écrivain et chroniqueur) et composé de :
- Léa STEPHANT (attachée de presse chez Gilles Paris)
- Minh TRAN HUY (rédactrice en chef adjointe au « Magazine littéraire » et romancière)
- Émilie COLOMBANI (journaliste à Technikart et éditrice au Seuil)
- Mathieu TERENCE (romancier et éditeur chez Melville)
- Mathieu BENARDI (lauréat de l’opération Manuscrits 2006)


Les manuscrits sont à envoyer avant le 10 février à :
TECHNIKART
CONCOURS MANUSCRITS 2008
2 rue de la Roquette
Passage du cheval blanc
75011 PARIS. Contact : Juliette PICANDET 01 43 14 36 07 jpicandet@technikart.com


src : http://www.buzz-litteraire.com

01 février 2008

Cabinet d’écriture curieuse ( suite)

















Tentative pour trouver mes influences littéraires...

« Airplane » (1980) Film de Jim Abrahams : pour la capacité fantastique à réaliser un gag à la minute… Réussir à développer plusieurs idées par pages afin de surprendre le lecteur : par des descriptions, des images, des dialogues, des situations etc.

« The last Valley » (1970) Film de James Clavell : pour sa capacité à construire une histoire à travers des personnages antagonistes qui s’allient pour un objectif commun. Il s’agit du thème récurent de James Clavell, qui traverse toute son œuvre. Un grand écrivain méconnu en France (King rats, Shogun, Taïpan, The Noble House…)

Dracula (1897) de Bram Stocker : Un roman utilisant toutes les ressources technologiques de son époque : médecine, science, enregistrements etc.

Deadwood, Lost, Prison Break : Parce que les séries TV modernes offrent des techniques narratives totalement inédites, qui réinventent aussi bien le feuilleton du XIXe siècle que la narration du nouveau Roman.

Meyerhold : Chorégraphe soviétique assassiné par Staline. Pour son concept de biomécanique qui casse le psychologisme de Stanislavski. L’action détermine les états psychologiques et non l’inverse.

W.G Sebald : Le Grand écrivain européen mort en 2001. L’art de faire parler les photographies.

Phillip Glass : Ou l’art de la répétition dans une optique musicale néo baroque. ( ce que l’on retrouve chez Bach, mais aussi chez le romancier autrichien Thomas Bernhard...)